14ème jour : mercredi 20 avril
première nuit en réanimation
De bonne heure, Evelyne est partie pour Nantes ce matin avec le car (ou le bus).
Marcel est resté à la maison et Evelyne lui téléphone pour donner des nouvelles de la petite opérée.
On lui a enlevé ses tubes, dans la bouche et le nez à 3 heures cette nuit, mais elle reste encore somnolente.
Elle s'est d'ailleurs mise seule sur le ventre avec tous ses branchements pour prendre sa position favorite. Les puéricultrices n'ont encore jamais eu cette situation ! Personne ne l'a vu faire mais, l'équipe du matin l'a remis dans une "bonne position" et vérifié tous les branchements encore nécessaires.
Sa saturation en oxygène est maintenant à 97 : ce qui est très bon. Par contre, comme les médecins pensent qu'elle doit encore souffrir des suites de l'opération, l'administration de morphine a été légèrement augmentée. Hier, elle était à l'indice 1,4. Ce matin, à l'arrivée d'Evelyne, elle était à 0,6 et elle a été remontée à 0,8.
Marcel pendant ce temps s'occupait des photos du blog que vous pouvez voir maintenant.
Il souhaitait aussi y mettre quelques petites vidéo. Mais il n'a encore jamais fait cela et ce n'est pas facile à mettre en place. Patience... il va apprendre.
remarque importante pour les communications téléphoniques
Non seulement l'usage des téléphones portables n'est pas autorisé dans l'enceinte de ce service de réanimation pédiatrique, mais encore il est demandé de ne pas téléphoner directement, sauf pour les parents directement concernés et dans les cas importants au personnel soignant. En ce qui concerne la Chaîne de l'Espoir, ce sont les familles d'accueil qui peuvent avoir ce contact et qui peuvent être autorisées par le personnel soignant à rester auprès de l'enfant.
En effet, le personnel travaille en permanence à surveiller des enfants qui ont de gros problèmes de santé. Tout coup de téléphone d'une personne extérieure, autre que le papa ou la maman de l'enfant, qui aurait le numéro de ce service et qui voudrait satisfaire sa curiosité, distrait le personnel de cette tâche de surveillance toujours vitale et parfois dans l'urgence du moment.
Il faut être patient, savoir attendre et faire confiance au personnel médical et soignant. Il n'est pas fréquent qu'un enfant reste très longtemps dans un service de réanimation.